- sédentarité
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• 1819; de sédentaire♦ Didact. État de ce qui est sédentaire. Sédentarité et nomadisme.sédentaritén. f.d1./d Didac. état d'une population sédentaire (par oppos. à nomadisme).d2./d état de celui, de ce qui est sédentaire.⇒SÉDENTARITÉ, subst. fém.A. — État, situation d'une personne sédentaire; état de ce qui est sédentaire. Il y a des cas (assez rares, il est vrai) où, la sédentarité immobilisant les jours, le meilleur moyen de gagner du temps, c'est de changer de place (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 644). Nous devons découvrir quelle alimentation il faut donner aux hommes modernes qui végètent dans les bureaux et dans les usines. Peut-être sera-t-il indispensable de diminuer leur sédentarité, afin qu'ils ne prennent pas les défauts des animaux domestiques (CARREL, L'Homme, 1935, p. 370).B. — GÉOGR. HUM., ETHNOL. Mode de vie des populations sédentaires. Synon. sédentarisme (dér. s.v. sédentaire); anton. nomadisme. La vie de pêche côtière suppose un certain degré de sédentarité qui s'accommode d'une densité supérieure (VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p. 29).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1819 (BOISTE). Dér. sav. de sédentaire; suff. -(i)té. Bbg. QUEM. DDL t. 10.
sédentarité [sedɑ̃taʀite] n. f.ÉTYM. 1819; de sédentaire.❖1 Didact. Mode de vie d'une population sédentaire (3.), opposé à nomadisme.2 Littér. Fait d'être, de rester sédentaire (2.).0 (…) il y a des cas (…) où, la sédentarité immobilisant les jours, le meilleur moyen de gagner du temps, c'est de changer de place.Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Pl., t. I, p. 644.
Encyclopédie Universelle. 2012.